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DIU : Technique de la torpille de Cristalli-Bonneau (2)

samedi 3 février 2007, par bluegyn_spip

AVERTISSEMENTS

  1. Il ne faut donc pas déballer le stérilet si la pointe de

l’hystéromètre ne passe pas le canal

  1. Et ne pas placer un stérilet chez une femme qui n’a pas eu une

consultation de dé briefing un mois avant et dont on ne connait ni le

col, ni la direction ni la taille de l’utérus.

  1. Il faut connaître la technique et l’appliquer à tous les MIRENA, et en

particulier à tous les changements de MIRENA qui surviennent sur des

femmes en aménorrhée avec des col fermés.

- Dès lors que l’inserteur bute sur l’isthme la progression s’arrête (S’il

n’y a pas de butée, on applique la technique classique)

ON FAIT ALORS UNE CONVERSION

- Classique => Torpille

La main gauche

- qui tient la Pozzi [1]

- saisit tranquillement l’inserteur,

  • il n’est pas utile de les verrouiller fermement l’un contre l’autre

comme dans la première démo,

  • un maintient en position souple et naturelle (un peu comme on tiendrait 2 baguettes de riz) est suffisant, du moment que la main tire sur la pozzi, et que le bout de l’inserteur est doucement plaqué contre l’isthme qui résiste.

A ce moment la femme n’a pas mal, car rien n’est forcé


C’est le pouce de la main droite

- qui fait le mouvement,

  • en poussant doucement la boucle du piston, rentrant le propulseur dans l’inserteur jusqu’à la garde,
  • et chassant devant lui le stérilet, qui pénètre donc "bras relevés" dans la cavité utérine.

- Par un mouvement d’élasticité naturelle, les 2 bras progressivement libérés du tube de lancement se placent d’équerre en amenant dans le même temps le DIU au fond utérin, dans un élégant mouvement de "brasse plongée"

- On ne sent aucune résistance, aucun frottement, on à l’impression de

planter dans du beurre, ce qui déroute un peu (C’est trop facile)

- A ce moment la femme ressent la douleur, en même temps que l’on retire le piston, puis l’inserteur, puis la pince et qu’on coupe le fil avant

de déposer le spéculum.


Le contrôle échographique montre un stérilet qui me semble à chaque

fois, beaucoup mieux placé que dans la technique classique :-’)


- Les photos sont prises au simple scanner-A4 de type CANON LIDE BASIC (à 50 euros)

- Les annotations sont effectuées grace à l’excellent Gratuiciel

- L’utérus démo est fourni par le laboratoire CILAG.


- L’inventeur de la technique est le docteur Bernard Cristalli, et le nom de baptême a été donné par le docteur Mirelle Bonneau

- L’amélioration de la technique a été possible grâce à Gynéliste la liste de discussion de la Gynécologie francophone, sur www.gyneweb.fr


Celui qui a trouvé ça c’est un type

- suffisamment paresseux pour en avoir eu marre d’aller chercher une Pozzi dans le bureau d’à côté,

- suffisamment ingénieux pour imaginer que la technique de pose des

tampons devait être applicable aux stérilets,

- suffisamment couillu pour tenter.

On essaie, ça marche, on en fait profiter les copains. Il signe "l’inventeur".

B.

L’inventeur (dit Modeste)


[1TENACULUM