Compte Rendu de réunion Alcool et Grossesse, du 18 mai 2006

Compte Rendu de réunion Alcool et Grossesse, du 18 mai 2006

Diffusion d’un document « Les bébés de l’alcool »

• Sur le modèle de l’expérience mise en place par le Docteur Titran en métropole. le Docteur LAMBLIN (pédiatre) et son équipe sur l’Ite de la Réunion ont mis en place un réseau et une réflexion qui posent le problème de santé publique. Mais comment améliorer l’informations aux personnes, aux professionnels ?
• Les acteurs de leur réseau se comptent au nombre de 200 à 300 personnes et aspirent à de plus en plus de proximité, notamment par le biais de visites au domicile des familles.
• Exemple pris par une femme qui se déplace dans les lycées auprès des élèves pour leur transmettre son expérience et les prévenir des risques de l’alcool. La prévention passe aussi par les plus jeunes. Cette expérience a reçue un très bon retour et les tutelles ont été très réceptives au projet et notamment la CPAM qui finance le réseau.
• En France Mr Titran (fils) qui est avocat tente un recours contre l’état pour non information des risques sur les produits alcoolisés. Il met en valeur la nécessité que l’état s’empare des projets et les finance avec pour enjeu principal la lutte contre le handicap. Il faut que cela devienne une réelle philosophie citoyenne.

Présentation de l’expérience du CODES 29 par Mme Landurin

• Le groupe du Finistère a rencontré les mêmes difficultés que les autres groupes qui se sont penchés sur la problématique alcool/grossesse : manque d’informations, d’études et de statistiques sur ce sujet afin de pouvoir s’y appuyer.
• Au départ le projet s’orientait plutôt sur l’alcool et ’les jeunes mais très vite la question s’est posée : quelles pouvaient être les autres populations concernées ?
• Des groupes de travail se sont mis en place avec le CODES, le Conseil Général, la CAF, la CRAM .. Ces groupes ont pu mettre en évidence des résistances très fortes du grand public mais aussi des professionnels.
• Ces différentes expériences mettent clairement en valeur la nécessité de travailler à la formation des professionnels sans surtout aller dans la culpabilisation des femmes.

Dr Pierre VOISIN