Le Pédigraphe:

Ou les Règles de Construction d'un Pédigrée en Génétique Médicale

Pedigree Symbols & Construction

1. Introduction
   1. Héraldique
   2. Caryotype
2. Règles de Progression Chronologique
   1. Inter-Génération
   2. Intra-Génération
3. Symboles
1. Individu
2. Pathologies
3. Liens
4. Annotations
4. Exemples
5. Glossaire
6. Bibliographie
7. Logiciels de généalogie et de Pédigraphie

• Le pédigraphe est la traduction de l'anglais "pedigree tree" qui désigne l'arbre de la généalogie génétique d'une famille.
• Le pédigrée désigne en Français les règles de la filiation animale (en particulier chevaline) et ne peut donc être transposé tel quel à l'usage médical.
• Il apparait rapidement à tous ceux qui désirent éclaircir une situation d'hérédité génétique complexe qu'un "beau schéma vaut bien mieux qu'un long discours".
• Le pédigraphe est, à la transcription du message génétique, ce que la portée est à la partition musicale, une expression symbolique universelle, puissante et indispensable. C'est donc une véritable symphonie de musique diathétique que nous allons tenter de conduire ensemble.
• Nous utiliserons les termes de symboles, d'idéogramme ou d'icônes par analogie avec d'autres langages des signes.
• Nous remercions les équipes des listes médicales EMILIE et FRANCAIS MEDICAL pour leur aide précieuse.

• Curieusement l'idée d'une transcription des règles de la filiation par idéogrammes-hiérarchiques-articulés n'est pas nouvelle
• Dès le XII°siècle, les Synoptiques Héraldiques établissent par le truchement de savants écussonages, les règles de la transmission des armoiries à l'aîné (armoiries vient d'armure = signes de reconnaissance des hommes en armes dont le visage casqué est rendu méconnaissable. On dit pour la petite histoire que le blason donnait une valeur au soldat, guerrière, mais surtout valeur marchande, l'ennemi préférant capturer et rançonner un précieux blason plutôt que de trucider sur le champ ce noble capital...)

On voit bien ici que seul le fils aîné de chaque génération (à gauche de l'arbre et à droite du père) est autorisé à arborer le blason originel, Le suivant (puiné) est tenu d'écussonner son armure d'un ajoût qui le distingue de son frère, tout en gardant l'archétype familial. (Ici le losange rouge) Ainsi plus on s'éloigne du patriarche et de l'ainé, (vers le bas et la droite) plus le blason se charge et se complique.

• On ne peut s'empêcher de rapprocher cette partition synoptique moyenageuse de l'image du Caryotype, qui représente à l'autre extrême, une façon moderne d'exprimer un patrimoine génétique et une filiation.

• Symbolique
  • Le Temps qui s'écoule est représentée par la très belle image du sable qui tombe et remplit le sablier, le temps ne fait que passer par l'isthme du tronc entre racines et branches, et il suffit de retourner le sablier pour que les branches deviennent racines. (@GH)
• Convention origine 0
• Les deux axes du diagramme se croisent à l'origine qui est en haut et à gauche (L'évolution se fait donc de la gauche vers la droite et du haut vers le bas).



• Axe des Y
  • La progression verticale (Ordonnées) caractérise le saut d'une génération à l'autre.
  • Il est d'usage de numéroter les générations successives par des chiffres romains I,II,II,IV.
  • ( Contrairement à un arbre généalogique classique le prédigrée étudie rarement plus de 4 générations (enfants, parents, aieuls et parfois bisaieuls) )
• Axe des X
  • La Progression Horizontale (Abscisse) caractérise le peuplement progressif d'une lignée
  • Ainsi dans une même génération il est d'usage de placer l'ainé à gauche et le cadet à droite, (à noter qu'un pédigraphe se regarde comme une radiographie, le patient est face au médecin, la gauche de l'image correspond donc à la droite du patient, soit en langage des filiations, l'ainé est à gauche du graphe et à la "droite symbolique du père")
  • Il est d'usage de numéroter les frères et soeurs par ordre de naissance en chiffres arabes 1,2,3,4,5 ... etc...

Cette règle chronologique de principe ne s'applique qu'à la fratrie (siblings),

• Numérotation X,Y
  • Habituelle: En couplant en Capitales Romaines le Rang de la Génération et en Minuscules Arabes l'Orde de Naissance, il est alors possible d'attribuer un binome unique à chaque individu de la lignée

    L'aieul portant la référence	(I-1)
    l'Aieule	(I-2)
    L'ainé de la fratrie étant numéroté	(II-1)
    le Puiné	(II-2)

• Méthode d'Aboville
  • Consiste en une série de chiffres
    • 1.1.3.2 (Jean) ou Jean est le Second enfant du 3eme enfant de l'aîné de l'ancêtre

     

   

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